Cette journée est la deuxième journée officielle de « négociations » de l’assurance-chômage au Medef.
Les déclarations des « partenaires sociaux » (ceux qui ont pris l’habitude de réduire les droits des chômeurs en apportant leur signature à chaque nouvelle convention Unedic) préfigurent le pire, tant pourle régime général que pour les annexes (dont les annexes 8 et 10 des intermittents du spectacle).
Des mesures de contrôle et de sanctions des chômeurs sont déjà enplace et vont être renforcées.
Les mêmes logiques sont à l’ouvre partout : logiques d’aléas, d’incertitude, de risques, d’exclusion, de précarisation pour contraindre toujours plus à accepter n’importe quel emploi, à n’importe quel prix.
C’est aussi le sens de la réforme des minima sociaux qui sera présentée au Parlement le 30/11 prochain ou de la possibilité offerte aux agences d’intérim d’embaucher des contrats aidés et de toucher des subventions de l’unedic pour « reclasser » des chômeurs et des rmistes.
Le Palais de Tokyo accueille la semaine de la publicité, organisée par l’AACC (Association des Agences Conseils en Communication), financée par de grandes multinationales (TF1, HP, MSN, .), parrainée par le ministre de la culture, cette semaine réunit des « professionnels et des intervenants prestigieux ». Voici pour qui ils travaillent : TF1, SNPTV(Syndicat National de la Publicité Télévisée), Media Institute, Carrefour, Orange, Pizza Hut, CSA Opinion, Canal +, Radiofrance, L’équipe , MSN, ., autant d’entreprises qui emploient des salariés précaires.
Nous sommes ici pour débattre publiquement de droits sociaux dans ce lieu culturel où se tient un forum des métiers de la publicité intitulé « New Deal » (pour l’organisation duquel le Palais de Tokyo a d’ailleurs recours à des stagiaires).
La guerre sans merci menée par l’Etat, sa police, ses complices, ses médias contre les plus démunis et les plus fragiles, nous obligent à repenser de nouvelles formes de lutte et de résistance. La menace porte sur nos vies mêmes, nos capacités à faire et défaire des mondes. Elle nous concerne tous, de là où nous nous tenons. Dans la rue. Au travail. A la maison. A l’école. Nos actions sont à la mesure de notre colère et ne connaîtront pas de pause. Nous appelons le plus grand nombre à nous rejoindre et organiser des révoltes joyeuses (ou pas) afin de faire plier les décideurs et faire entendre nos voix et notre volonté insoumise.
Nous appelons à multiplier les actions et les prises de parole comme nous le faisons aujourd’hui.
A cette heure la DRAC de Toulouse est également occupée dans le cadre de cette journée d’actions.
Nous rappelons les prochaines dates de mobilisation :
Mardi 29 novembre 13h00 : rendez-vous action devant la CFDT Metro Belleville
Jeudi 1er décembre : Journée de mobilisation pour la prochaine réunion de négociation de l’assurance chômage
Samedi 3 décembre : Manifestation des chômeurs, précaires, intermittents départ 14h00 M° château rouge.
Le collectif d’occupation du palais de Tokyo
