ni un journal ni un blog
|
De l’étang de Laparan à la vallée d’Ossau (2016) - 2ème partieUne moitié de la HRP, la partie centrale. 2ème partie vendredi 5 août 2016, par JLG Je pensais partir d’Hendaye pour aller plein Est jusqu’à je ne sais pas où ? Personne avait l’air décidé pour m’accompagner un bout. Tant pis je marcherai seul... Deuxième partie : D’Arties à la vallée d’Ossau en solitaire. Sommaire
J13. Lundi 25 - Col de Valhiverna - Ballibierna
Linaigrette à feuilles étroites : comme toutes les linaigrettes, celle de Scheuchzer également, elle pousse autour des étangs et dans les tourbières sur sols acides. Un jour sur une crête je n’avais plus d’eau pour le bivouac. Je me suis souvenu avoir aperçu des linaigrettes une demi heure plus tôt. En effet, un mince filet d’eau d’une source coulait. J’ai pu remplir mes gourdes souples avec mon gobelet.
Après avoir contourné quelques lacs, j’arrive au premier col une heure plus tard : Collets dels Estagnets à 2520m. Je croise le couple d’Espagnols de la veille. Ils ont dormi au refuge Cap de Llauset et repartent vers le nord pour rejoindre dans quelques jours (?) l’Hospital de Benasque afin d’y prendre un bus ? Le refuge ne se voit pas du col. Je descends dans sa direction.
Je descends en direction du refuge gardé pour partir à l’ascension du col de Ballibierna (Valhiverna) qui trône à 2730m. Là je prends un « selfie »... avant de plonger en direction des lacs suivants : l’Ibón Alto de Ballibierna, l’Ibón Bajo de Ballibierna où je déjeunerai à côté d’une source. L’eau, c’est très important en montagne (comme ailleurs d’ailleurs).
D’antiques Espagnols des deux sexes pique niquent sur les berges du deuxième lac. Bonne idée. Je fais comme eux. Je me demande comment ils sont montés ? On est tout de même à 2500m et le chemin sous cette cagnasse est long et rude.
Je reprends ma descente jusqu’au refuge non gardé à coté du pont de Coronas. Là des personnes attendent le bus de la navette. Il descend au Camping Contralado Senarta où est le parking.
La descente en bus par la route escarpée est impressionnante. Il ne faut pas être sujet au vertige. Je n’aimerai pas en être le chauffeur. Le spectacle est grandiose. Tout est grand sur cette portion des Pyrénées, très découpé... Un gars qui vient de faire l’Aneto avec deux compagnons me propose de m’amener en voiture au camping Aneto à 3km au nord de Bénasque. Il y a une épicerie, cela me fait gagner plusieurs km de bitume et demain je serai à quelques mètres de mon sentier. Au camping c’est le rituel habituel : douche chaude, lessive, cerveza, sms pour donner ma position et la suite des « festivités » (le réseau est très faible)... En plus je fais quelques courses dans l’épicerie où il n’y a pas grand chose : pain, jambon de pays, jus d’orange pour le petit dej demain matin. Étonnant en plein été on y trouve que pommes et kiwis... Demain pour la suite de la HRP, dilemme, j’ai le choix entre deux chemins différents, deux possibilités : le tracé prévu par Lionel, une variante plus sauvage du GR11, avec de fortes variations de dénivelé, qui semble superbe mais qui je pense prend deux jours pour aller à Viadós, ou le GR11 lui-même par le refuge de Estós, plus fréquenté et qui lui se fait en une journée. Je suis seul et je ne peux pas me permettre de prendre des risques, j’ai déjà quelques jours de retard par rapport à mon emploi du temps, j’ai eu deux journées rudes d’affilées, ma carte espagnole au 50 millième n’est pas assez précise... En juillet 2017 j’ai parcouru seul cette variante après en avoir étudié le parcours. |
|
Vos commentaires
Suivre les commentaires : |