RESUME :
Toulouse et son agglomération, dans le spectacle vivant et dans les arts de la rue, des artistes mêlent travail et vie quotidienne, création et formation...
- ancienne gare occupée
Manuels, intellectuels, polyvalents, c’est avec la même habileté qu’ils jonglent avec poste à souder, flammes ou dossiers de subventions. Rejetant les formes traditionnelles du salariat, ils ont choisi ce mode de vie.
Pourtant ils sont précaires, le plus souvent Rmistes, avant de devenir « intermittents du spectacle ».
Fuir l’ennui... Se passionner pour son métier... Un art de la vie...
Mais comment réconcilier bleu de travail et bleu du ciel ?
A travers les préoccupations de ces professionnels du spectacle, le film interroge le rapport au travail aujourd’hui.
Mon commentaire à l’époque :
« L’idée de ce film est née en 1996-97 lors des luttes des intermittents du spectacle pour le maintien de leur régime spécifique d’assurance chômage.
- Garniouze en M. Loyal
J’étais dans ce mouvement et j’ai participé aux coordinations nationales.
Les débats y étaient riches car ils dépassaient une problématique corporatiste. Par exemple, une des revendications était l’application du « statut d’intermittent » aux autres secteurs d’activité, à ceux qui le désiraient.
Aujourd’hui sur le « marché » de l’emploi la majorité des contrats de travail sont de courtes durées. Pour de plus en plus de monde les périodes d’activité alternent avec celles de chômage ou de formation. Notre revendication, son application, pouvait permettre de réduire la précarité inhérente à cette situation et elle posait la question de la réduction du temps de travail sous un autre angle que celle des « 35 heures ».
Dans Bleu de travail et bleu du ciel j’ai choisi de filmer des professionnels du spectacle impliqués dans les luttes d’alors. Que ce soit Okupa Mobil, Saltobrank ou l’Usine, ce sont des gens qui pensent leur rapport au travail, à la formation, à la vie, au collectif et qui expérimentent autre chose de manière pragmatique.
Pourquoi et comment travailler, pour fabriquer quoi ? Il me semble que ce sont des questions primordiales aujourd’hui, que peut se poser ou simplement percevoir tout un chacun.
Un film coûte très cher, aussi j’aime faire des films sur nos rapports au monde, qui peuvent s’inscrire dans une réflexion pour aller vers plus d’humanité. »
Jean-Luc GALVAN
Pour voir le film...
- Okupa
Générique :
Durée : 52 minutes
Un film écrit et réalisé par Jean-Luc GALVAN
Chef opérateur de prise de vue Denis SAVES
Ingénieur du son Philippe LIGNIÈRES
Lumière Philippe LIGNIÈRES
Chef monteur Jean-Luc GALVAN
Post-Production
France 3 Production Sud Ouest
Alain BONNET - Gérard PARISOT
Mixage
Lidwine HÔ
Synthétiseur
Françoise ANDREAU
Les directeurs de cirque
Monsieur Loyal GARNIOUZE
Le directeur au violoncelle François FEHNER
Les filles de la pub
Catherine CHIOETTO - Hélène LARROUY
Musiques
François GEHNER - OKAZOU - Thierry MARION - La ROUQUINE du PREMIER
Avec les interventions de
Marion BOUVAREL, François FEHNER, Christophe LAFARGUE (Garniouze)
Pierre PAILLES, Sandrine TIRELLI, François DELAROZIERE, Matthieu BONY
FRANCE 3 SUD
Responsable de l’antenne Tiziana CRAMEROTTI
Administrateur de l’antenne Jean-Pierre TILLOU
assisté de Marie-France GUISEPPIN
LAPILLI FILMS
Producteur délégué Paul CHIESA
Assistante de production Cécile SÉNAMAUD
Avec la participation de
Ministère de la Culture
Région Midi-Pyrénées
Centre National de la Cinématographie
PROCIREP
France 3 Sud, Lapilli Films 2000
