Le deuil n’est pas seulement une expérience personnelle, c’est aussi une pratique sociale et culturelle, ancrée dans des rituels collectifs qui permettent de réaffirmer une identité commune. Mais dans des contextes de domination coloniale, cet acte est instrumentalisé. Dans le cas de la Palestine, l’occupation israélienne interfère systématiquement avec le droit de faire son deuil. Les funérailles sont souvent soumises à la violence d’État, les cimetières sont démolis et déplacés, et les corps des Palestiniens tués sont souvent retenus par les autorités. Ces pratiques transforment le deuil en espace de contrôle et de répression, empêchant les communautés de pleurer leurs morts selon leurs traditions culturelles et religieuses.
Un contrôle total sur les corps
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- Jérusalem, 13 mai 2022. Les forces de sécurité israéliennes bousculent les porteurs du cercueil de la journaliste Shirin Abou Akleh à la sortie de l’hôpital.
- Jérusalem, 13 mai 2022. Les forces de sécurité israéliennes bousculent les porteurs du cercueil de la journaliste Shirin Abou Akleh à la sortie de l’hôpital.
Maya Levin / Anadolu Agency via AFP

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