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De l’étang de Laparan à la vallée d’Ossau (2016) - 1ère partie

Une moitié de la HRP, la partie centrale. 1ère partie

samedi 6 août 2016, par JLG

Je pensais partir d’Hendaye pour aller plein Est jusqu’à je ne sais pas où ? Personne avait l’air décidé pour m’accompagner un bout. Tant pis je marcherai seul...
J’avais prévu de me réserver pour cet été une trentaine de jours afin de faire une partie de la Haute Route Pyrénéenne (HRP).
Lionel et Christian m’annoncent leur volonté de refaire une traversée en partant de Banyuls fin juin. C’est trop tôt pour moi. Je décide de les rejoindre.

Première partie : De l’étang de Laparan à Arties.
Rendez-vous est pris vers le 14 juillet au refuge de Certascan. Cela nous ferait arriver à Hendaye vers le 10 août. Nous avons déjà pas mal randonné ensemble. Parfait ! Un regret quand même : je n’ai pas eu vraiment le temps d’étudier de près cet itinéraire. Il est très proche de celui concocté il y a 4 ans.
Mais c’est loin dans ma mémoire.
Du 13 juillet au 4 août 2016... voici la 1ère partie du récit de cette moitié de HRP en autonomie (23 jours pour 350km dont 2 jours bloqué par l’orage).


 J2. Jeudi 14. Etangs de Fontargente – Cabane de la Serrera

Nous avions prévu de passer par l’Ariège (étang de la Coume d’Ose, col de l’Homme Mort, étang de Soulanet, Port de Banyell, Port de Siguer, Port Vell...) sur des sentiers où nous devions progresser à vue (pas de balise et rares cairns), un itinéraire qui correspond à la partie ariégeoise de la première HRP de Georges Véron.

Mais, pas de bol, nous sortons de la tente pour entrer dans une brume à couper au couteau !


Pas question dans ces conditions de s’aventurer en terrain inconnu où la navigation « à vue » est de rigueur… Les quelques randonneurs qui montent de la vallée ne nous laissent guère d’espoir quant à une évolution positive de la météo. Nous prenons le parti de remonter au col d’Inclès pour basculer versant andorran. Le ciel est dégagé mais un vent fort et froid y règne en maître !
Ce qui rallonge notre parcours...

Lionel et Christian au col frontière avec l’Andorre.






Cabane Sorda (le toit en tout cas au centre à droite)


Refuge de Coms de Jan

Cabana Sorda, refuge de la com de Jan... Tout au long de notre progression sous les crêtes frontière nous voyons les langues de brume qui tentent de passer de France en Andorre. Manifestement, de l’autre côté, c’est toujours aussi bouché !


Je suis inquiet, Lionel se plaint de plus en plus de sa cheville gauche : "Tout au long de ma progression cette satanée cheville gauche m’envoie des alertes… ce ne sont plus des aiguilles qui s’enfoncent, c’est une douleur qui se manifeste au-dessus de la malléole. Pommade à base d’arnica et compresse entre cheville et chaussure sont de piètres palliatifs. La bascule au col dels Meners vers le refuge de Sorteny confirme une cheville pas très en forme… moi qui, en temps ordinaire, suis à l’aise dans les descentes, je traîne la patte. Et la douleur envahit toute ma tête ! Pas terrible comme sensation."

Nous arrivons au col dels Meners.

Collada dels Meners


Nous arrivons à la cabane de la Serrera pour y passer la nuit. Le vent est froid.

Cabane de la Serrera

La cabane mérite un bon coup de balai. Christian en fabrique un et, telle la fée du logis, donne un aspect plus accueillant à notre abri du jour.

Christian fait le ménage...

Nous y dormirons bien au chaud...

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