L’étrange rencontre de la jeunesse Europe Afrique

Des jeunes du monde décident de se rencontrer au mois d’août. Ils viennent d’Afrique , mais aussi d’Europe et peut-être aussi d’Amérique. Ils luttent pour qu’enfin les choses bougent. Ils en ont marre des discours politiciens, des corrupteurs et des corrompus. Ils n’ont pas de moyens financiers, mais disposent de toute leur tête et d’une bonne dose d’énergie. Ils veulent échanger, mettre en place des stratégies commune de lutte. Finaliser ensemble des actions commune d’envergure. Zoul, l’un des initiateurs de la rencontre nous donne quelques idées fortes de la rencontre...

source : coopgabon.net

En quoi consiste la rencontre ?

Plus qu’une rencontre, nous souhaitons créer un espace d’informations, d’échanges, de réflexions, de débats, de mise en pratique, et de propositions d’alternatives à l’ordre néo-libéral entre la jeunesse d’Afrique et d’Europe dans une perspective de promotion et de renforcement de la solidarité internationale.

Trois axes thématiques principaux distincts mais fortement liés seront abordés :
 Luttes contre la pauvreté et constructions d’alternatives
 Jeunesse, et monde universitaire
 Usages militants des Nouvelles technologies (Internet et Radios)

D’où vient ce nom « étrange rencontre » ?

Selon le dictionnaire : étrange (adjectif) Qui s’écarte de l’ordre, de l’usage.• Singulier, bizarre. Parce que trop de rencontres de jeunesse s’enchaînent sans réellement avoir de portée, nous avons envie d’une rencontre qui ait un véritable impact, et où se mette en place des campagnes, des projets concrets. Nous avons envie aussi d’être exigent et cohérent dans l’organisation et le choix des participants... Nous voulons que la dynamique qui existe déjà autour d’un noyau d’acteurs africains et européens "altermondialistes" se renforcent et s’élargissent, autour de ces projets communs en cours et à venir, à travers la création de nouveaux réseaux.

Quelles activités pendant la rencontre ?

Débats. Conférences. Projections de films. Ateliers. Formations. Activités culturelles. Mise en place d’une radio de la rencontre. Partage d’expériences et témoignages. Échanges inter-culturels. Présentation et lancement de projets.

Comment est financée la rencontre ?

Nous disposons à ce jour d’un soutien financier de la part du CNCD-Belgique de 15.000 Euros, soit 10.000.000 de Francs CFA destinés prioritairement à la prise en charge de certains partenaires des pays du sud. L’ensemble des activités dépendra donc des frais d’inscriptions des participants. Nous attendons des réponses d’autres partenaires, notamment à Cotonou.
Du temps est-il prévu pour d’autres activités, culturelles ou touristiques ? Bien sûr. La participation aux activités est libre. Des temps de pause, favorisant la discussion, la rencontre et l’échange sont prévus. Une visite de sites touristiques et de projets alternatifs pourra être organisé sur demande pendant les 3 jours suivant la rencontre (du 28 au 30 août).

Quelles seront les suites à plus long terme de la rencontre ?

Cette rencontre n’est qu’une étape intermédiaire dans la construction d’un réseau, voire d’un mouvement de jeunesse altermondialiste, dont la caractéristique commune est l’usage des nouvelles technologies. Les participants à cette première rencontre poursuivront l’aventure commune autour des projets en ligne, et peut-être lors de nouvelles rencontres à organiser ensemble... Par ailleurs, des discussions sont prévues pendant la rencontre pour réfléchir tous ensemble à la suite à donner à la rencontre.

Quelles sont les compétences nécessaires pour participer aux ateliers de formation ?

Il y aura des formations à l’utilisation de l’informatique, pour tous les niveaux. De l’initiation de base, à la réalisation de site internet, en passant par l’usage des outils électroniques. Les formations seront auto-organisées sur place, en fonction des personnes présentes et de leurs connaissances. Nous pratiquerons également des activités de radio, avec des ateliers de production d’émissions de radio,
et de reportages. (techniques journalistiques)

Dans quelles langues aura lieu la rencontre ? Qu’est-il prévu en terme de traduction et d’interprétariat ?

La langue d’échange principale sera le français. En fonction des nécessités, nous mettrons en place des traductions en langues nationales, et en anglais, sous forme de chuchotages. Il nous semble essentiel et indispensable que chacun puisse s’exprimer dans sa langue nationale. Par ailleurs, pour chaque activité, nous prévoyons de donner la possibilité de faire des contributions par écrit, qui seront ajouté aux comptes-rendus.

Qui sont les organisateurs-trices ?

La rencontre est organisée par le réseau Glegbenu / Chantier jeunes, au Bénin, en partenariat avec l’association Solidarités Jeunesses, branche française du réseau international Youth Action for Peace.(Mouvement International des Jeunes pour la Paix) Elle est coordonnée par Gustave Assah, du Bénin, et Sebastian Alzerreca (Zoul), de France. Il existe également un comité d’organisation international, qui travaille principalement par internet.

Comment est née l’idée de la rencontre ?

Certains acteurs des mouvements sociaux étaient déçus par les activités réalisées par la branche jeunesse du Forum Social Africain, et ont voulus expérimentés par eux-mêmes l’organisation d’une telle rencontre. Rappelons ici qu’il ne s’agit pas d’une simple rencontre, mais d’un processus différent avec une vision à plus long terme.

Pour tout savoir sur le déroulement de l’Etrange rencontre voici l’adresse de son site :
http://www.etrangerencontre.org/