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Les ambiguïtés du Cauchemar de Darwin

par Olivier Barlet - responsable des activités et sites internet de la revue Africultures et président de l’association Africultures

vendredi 3 février 2006

J’avais vu le Cauchemar de Darwin. En sortant de la salle j’étais comme en état de choc mais perplexe. Je trouvais ce film "efficace", mais pourtant sa forme me dérangeait, elle créait en moi un malaise. Je suis tombé ce matin sur l’article d’Olivier Barlet publié hier sur le site Internet d’Africultures-

Il parcourt mes interrogations sur ce film. Alors j’ai eu envie de vous faire partager sa réflexion.-JLuc


Les ambiguïtés du Cauchemar de Darwin

par Olivier Barlet

Le 14ème colloque sur le cinéma documentaire organisé à la cinémathèque de Toulouse les 24-27 janvier 2006 par le CLEMI (Centre de liaison de l’enseignement et des médias d’information, organisme de formation des personnels de l’éducation nationale) avait pour thème "Vues d’ailleurs - filmer l’étranger". Une journée Afrique étant programmée, j’ai été invité à intervenir. Sur ma proposition, la programmation regroupait deux films au dispositif très proche, celui de la recherche d’un ancien ami dans un milieu étranger : Doulaye, une saison des pluies d’Henri-François Imbert et Rostov-Luanda d’Abderrahmane Sissako. Sur la demande de François Niney, excellent animateur du colloque et par ailleurs professeur à la Femis et à la Sorbonne, la matinée était consacrée à la projection du Cauchemar de Darwin avec un débat en présence de son réalisateur Hubert Sauper. Il ne m’était pas facile d’être ainsi à la tribune autour d’un film qui me pose beaucoup de problèmes et il n’était pas question de faire un procès à un cinéaste engagé et sincère dans sa démarche. Ce débat fut riche pour tous, à commencer par moi-même qui ai mieux saisi comment Hubert Sauper aborde son sujet. Compte tenu du phénoménal succès de ce documentaire auprès du public français, que l’on ne peut s’empêcher de comparer aux flops successifs des films des cinéastes africains, il me semble important d’essayer d’en explorer les raisons, et par conséquent de revenir sur le film et son rapport aux spectateurs...

La suite :

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