Homme libre, Robert Kramer aimait le risque au cinéma comme dans la vie par EDOUARD WAINTROP
De prime abord, Robert Kramer était séduisant. Un grand sourire franc, une allure décontractée, un accent new-yorkais indélébile, une main tendue qui se referme vigoureusement sur la vôtre, c’était un Américain. Il avait un physique d’acteur, que Cedric Kahn avait fini par exploiter dans l’Ennui.
Robert Kramer était un homme libre. Il n’avait pas seulement roulé sa bosse dans les mouvements gauchistes américains des années 60, au Viêt-nam écrasé par les bombes, dans l’Angola mal remis du colonialisme,
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